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ÊTES-VOUS RÉELLEMENT UN(E) VRAI GENTIL(LE) OU EST-CE LE FRUIT DE VOTRE CONDITIONNEMENT ?

Hana Dayan • 4 mai 2021

Être gentil(le) n’est pas un défaut ; penser aux autres est très important et l’empathie est l’une des qualités la plus appréciée chez les autres.

Toutefois, être gentil ce n’est pas dire oui à tout, mais, au contraire, savoir s’affirmer face à l’autre dans une bienveillance assumée ; il s’agit bien d’un état d’esprit bénéfique pour la santé physique et psychique qui se révèle souvent contagieux.


POURQUOI MA GENTILLESSE N'EST PAS SUFFISAMMENT RECOMPENSÉE ?


Souvent dans les relations de couples une phrase rebondit : « je n’ai pas de chance alors que je suis très gentil(le) avec mes partenaires »

Le fait d’être frustrée et triste est un signe qui nous montre que la personne était plutôt dans une « gentillesse intéressée » vu qu’elle attendait un retour de ce qu’elle a donné, cela s’interprète dans sa psychè «je suis gentil(le) je te donne tout ce dont tu as besoin donc, tu dois m’aimer de la même façon »

Ce n’est pas en jouant le rôle de l’infirmière, de la sauveuse ou même de la victime que nous allons être aimé pour ce que nous sommes, loin de là !!

Derrière ce trop de gentillesse se cache souvent le besoin d’être aimé. Un besoin qui remonte à notre période d’enfance ou nous n’avons pas trouvé notre place faute de considération et de valorisation par rapport à ce que nous étions et non par rapport à ce que nous avons fait.

Par ailleurs Le modèle de parent que nous avions eu est à ne pas négliger, car il peut jouer un rôle prépondérant dans le schéma des relations que nous entretenions ! ça vaut le coup de l’observer !Cependant La peur du regard de l’autre, du jugement, du rejet sont entre autres des blessures qui font que nous sommes trop gentils au point de ne plus réussir à penser à soi et à son ressenti, de ne pas savoir poser de limites ce qui nous conduit à ne pas s’autoriser à être la personne que nous sommes et finalement de se faire écraser.

Être gentille c’est une chose, avoir le respect de soi en est une autre.

La vraie gentillesse n’interpelle pas d’attente en retour son but est juste de faire plaisir : il s’agit de « La gentillesse désintéressée ». Cette dernière nous permet de choisir d’être gentil(e) quand nous avons envie tout en restant dans l’amour de soi et le respect de nos propres besoins en priorité. Ceci nous évitera de récolter la frustration et la tristesse voire même la dépression.

En résumé être gentil(le) n'est pas un défaut. L'empathie est essentielle, ce qu'il faut c’est modifier la peur du regard des autres, l'incapacité à poser des limites et apprendre à gérer nos blessures ! la bonne nouvelle c'est que nous pouvons y remédier sans écraser personne et sans devenir méchant.

Dans la réalité, il n'y a pas les gentils d'un côté, les méchants de l'autre. Il faut seulement réussir à s'exprimer, à avoir des relations épanouissantes et à vivre heureux.

Hana Dayan 💕

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Vous est-il déjà arrivé de penser que vous n'êtes pas aimable ? D'avoir peur de vous engager dans une relation une fois que vous sentez que vous vous attachez à la personne aimée ? De songer à prendre l’initiative de quitter votre partenaire juste parce que vous vous dites que si ce n'est pas vous, c'est lui qui partira ? De rester dans une relation affective qui vous fait souffrir espérant qu’un jour votre partenaire change de comportement à votre égard ? D’avoir peur de renoncer à votre relation juste pour ne pas se retrouver seule ? Si vous répondez positivement à ces questions, vous êtes sans doute touché par la blessure de l’abandon. Le concept des 5 blessures de l’âme (rejet, abandon, humiliation, trahison, injustice) a initialement été mis en lumière dans les travaux de recherches du psychiatre américain John Pierrakos , lui-même inspiré de Wilhelm Reich, médecin, psychiatre, psychanalyste autrichien. Lise Bourbeau en hommage aux auteurs précédemment cité à expliciter ce concept à plus grande échelle dans son livre « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même » que je vous invite à lire. C’est dans ce concept qu’aujourd’hui, nous portons la réflexion sur la blessure d’abandon spécifiquement car elle suscite bien des difficultés dans les relations affectives. D’où vient la blessure d’abandon ? L’origine de la souffrance de l’abandon est le résultat de plusieurs facteurs que nous pouvons énumérer comme suit : • Stade fœtal : le fœtus peut ressentir la blessure d’abandon lorsqu’il est le fruit d’un parent non désirant ou lorsque il perd son jumeau. • Stade la première enfance : à cette phase l’abandon peut être ressenti principalement avec le parent du sex opposé. • Si ce dernier ne désire pas l’enfant ; • Quand l’enfant est éduqué par un tiers ; • En cas de séparations familiales ; • Un changement affectif dû à la naissance d’un autre enfant ; • un enfant surprotégé (endant roi) ; • Absence d’un parent à cause d’un décès, une maladie, parent alcoolique etc. Une blessure peut aussi naître d’un chaos émotionnel qui a été vécu seul par l’enfant. Livré à lui-même il ne partage son mal avec personne d’où l’enracinement des sentiments du rejet et d’abandon. Ayant l’impression d'être abandonné, rejeté, pas aimé et sous-estimé il devient souvent un « être abandonnique » (avoir peur d’être abandonné). Ce traumatisme rebondira dans notre vie d’adulte à l’issu de toutes expériences (mineure ou majeure) telles que : deuils, divorces, séparations, mutations professionnelles d'un conjoint, d'un enfant, désaccords, etc. Quelles sont les conséquences de cette peur d’abandon et comment elle se manifeste ? La peur d’abandon peut se traduire par des attitudes sociales diverses : • Le besoin de reconnaissance de l’autre ; • Le comportement agressif ; • Des attitudes affectives telle que la dépendance amoureuse et le sentiment de culpabilité ; • La co-dépendance (fuir l’autre tout en se nourrissant de sa dépendance) ; • Excès de jalousie ; • Un profil hypersocial ; • Une inquiétude permanente dû au sentiment de vide affectif ; • Le sentiment d’injustice et d’impuissance etc.
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