Être gentil(le) n’est pas un défaut ; penser aux autres est très important et l’empathie est l’une des qualités la plus appréciée chez les autres.
Toutefois, être gentil ce n’est pas dire oui à tout, mais, au contraire, savoir s’affirmer face à l’autre dans une bienveillance assumée ; il s’agit bien d’un état d’esprit bénéfique pour la santé physique et psychique qui se révèle souvent contagieux.
POURQUOI MA GENTILLESSE N'EST PAS SUFFISAMMENT RECOMPENSÉE ?
Souvent dans les relations de couples une phrase rebondit : « je n’ai pas de chance alors que je suis très gentil(le) avec mes partenaires »
Le fait d’être frustrée et triste est un signe qui nous montre que la personne était plutôt dans une « gentillesse intéressée » vu qu’elle attendait un retour de ce qu’elle a donné, cela s’interprète dans sa psychè «je suis gentil(le) je te donne tout ce dont tu as besoin donc, tu dois m’aimer de la même façon »
Ce n’est pas en jouant le rôle de l’infirmière, de la sauveuse ou même de la victime que nous allons être aimé pour ce que nous sommes, loin de là !!
Derrière ce trop de gentillesse se cache souvent le besoin d’être aimé. Un besoin qui remonte à notre période d’enfance ou nous n’avons pas trouvé notre place faute de considération et de valorisation par rapport à ce que nous étions et non par rapport à ce que nous avons fait.
Par ailleurs Le modèle de parent que nous avions eu est à ne pas négliger, car il peut jouer un rôle prépondérant dans le schéma des relations que nous entretenions ! ça vaut le coup de l’observer !Cependant La peur du regard de l’autre, du jugement, du rejet sont entre autres des blessures qui font que nous sommes trop gentils au point de ne plus réussir à penser à soi et à son ressenti, de ne pas savoir poser de limites ce qui nous conduit à ne pas s’autoriser à être la personne que nous sommes et finalement de se faire écraser.
Être gentille c’est une chose, avoir le respect de soi en est une autre.
La vraie gentillesse n’interpelle pas d’attente en retour son but est juste de faire plaisir : il s’agit de « La gentillesse désintéressée ». Cette dernière nous permet de choisir d’être gentil(e) quand nous avons envie tout en restant dans l’amour de soi et le respect de nos propres besoins en priorité. Ceci nous évitera de récolter la frustration et la tristesse voire même la dépression.
En résumé être gentil(le) n'est pas un défaut. L'empathie est essentielle, ce qu'il faut c’est modifier la peur du regard des autres, l'incapacité à poser des limites et apprendre à gérer nos blessures ! la bonne nouvelle c'est que nous pouvons y remédier sans écraser personne et sans devenir méchant.
Dans la réalité, il n'y a pas les gentils d'un côté, les méchants de l'autre. Il faut seulement réussir à s'exprimer, à avoir des relations épanouissantes et à vivre heureux.
Hana Dayan 💕