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ET SI LA DIFFERENCE ENTRE AMOUR OU DEPENDANCE AFFECTIVE ETAIT LA PEUR DE LA SOLITUDE, D'ABANDON OU DE REJET

Hana Dayan • 25 mai 2021

Suite à une discussion avec une personne proche concernant

sa vie affective que l’idée d’écrire cet article m’est parvenue afin de vous sensibiliser sur une problématique qui touche

un grand nombre de personne !

Au bout de notre discussion mon interlocutrice s’est rendue compte de sa stratégie d’évitement au moment où elle a conclu sa discussion en disant « c’est étrange que toutes mes relations se terminent de la même façon » !

En cas de scénarios répétitifs, c’est intéressant de se poser la question. Généralement ça va faire effet miroir et nous donner des indications sur ce que nous sommes.


ET SI VOUS ETES TOUCHÉ PAR L’INDÉPENDANCE AFFECTIF ?

L’une des caractéristiques de l’indépendant affectif c’est la peur de l’engagement malgré l’envie de vouloir construire une relation saine et durable ! Le plus souffrant, c’est qu’il a BESOIN d’entrer en relation et qu’en même temps, il est terrifié par la peur de souffrir.

Ds cet article nous allons nous focaliser sur la peur de l’engagement, son origine et à comment la dépasser ?


POURQUOI CERTAINES PERSONNES REDOUTENT L’ENGAGEMENT ?

Souvent nous redoutons le rejet ou l’abandon car la peur de l’engagement est intrinsèquement liée à des blessures anciennes.

La construction du couple, c’est souvent très régressif et ça nous renvoie à la manière dont nous avos construit notre lien d’attachement avec notre premier objet d’amour qui en général, est la mère, ou la personne qui a tenu lieu d’éducateur.

Les origines de cette phobie sont diverses et variées. Il peut s’agir d’un traumatisme lié à l’enfance (Décès ou divorce des parents, abandon sur ttes ses formes …), Les enfants qui ont eu de grandes carences affectives ont développé une anxiété relationnelle doublée d’une peur de l’abandon.

La peur de l’engagement peut être aussi liée à une mauvaise expérience amoureuse, d’un mal-être personnel, d’une rupture douloureuse ou encore d’un refus de perdre sa liberté.


COMMENT SE CARACTERISE LA PEUR DE L’ENGAGEMENT ?

La peur de l’engagement se décline sous ttes ses formes c’est une peur dont certaines personnes ne sont pas toujours bien conscientes et il y a souvent une grosse part de déni dans les problématiques d’engagement. En revanche, nous pouvons nous dire : "Ce n’est pas encore le moment, je suis trop jeune, je n’ai pas trouvé la bonne personne, les relations sérieuses me font perdre ma liberté/s’attacher à une personne me fait souffrir etc» cette peur est loin d’être une prétendue immaturité, c’est un mal qui cache d’ancienne blessures."

La phobie de l’engagement, à ne pas confondre avec la simple envie de ne pas s’investir, elle s’apparente à une peur bleue des relations amoureuses ça se passe au niveau inconscient !

Handicapé par la peur, le phobique de l’engagement n’est tout simplement pas capable de s’investir pleinement et durablement dans une relation.

Et cela, même s’il éprouve de réels sentiments à l’égard de son partenaire, donc devenir un indépendant affectif est une bonne idée ! pas besoin de relations affectives pour vivre !


COMMENT PASSER AU-DESSUS DE CETTE PEUR, SI C’EST POSSIBLE ?

La peur, ne peut être supprimée. D’ailleurs, ce ne serait pas intéressant ; la première chose à faire est donc d’identifier sa peur : plutôt que de vouloir la mettre sous le tapis, il faut arriver à en prendre conscience et à la traverser, la Programmation Neuro Linguistique (PNL) dispose de plein de protocoles qui peuvent aider à résoudre la problématique.

Si on a une stratégie d’évitement et que nous essayions de contourner notre peur, ce si ne sera jamais résolutoire. Toutefois si nous l’identifions nous allons la traverser en se disant que : «de toutes les façons une assurance couple ça n’existe pas ! ».

C’est important de noter qu’il n’y a pas qu’une seule manière de vivre en couple, il y en a des milliers. Le tout est de savoir quel est l’engagement qui nous convient le mieux.

Le couple peut être une merveilleuse opportunité d’apprendre à grandir ensemble.

Le conjoint (e) est un bon miroir qui nous permet de travailler sur nos blessures les plus importantes ! Seulement il y a un piège dans lequel il ne faut pas tomber : celui de se transformer en sauveur de son partenaire. Cela va créer un déséquilibre relationnel qui peut se répercuter sur la relation.

Enfin, même si les gens aiment moins entendre cette vérité :

« quand nous nous engageons, rien ne nous empêche de nous désengager », pour le faire de manière saine et non le vivre comme un abandon ou un rejet, il faut prendre soin de cette période de rupture et grandir à travers et non pas la subir et décider de devenir un indépendant affectif !

Le but n’est pas d’être un dépendant affectif ou Co dépendant affectif ou indépendant affectif, mais plus tôt être ds une interdépendance affective qui réunit deux individus à part entière, solides et autonomes l’un sans l’autre, solidaires et complices l'un avec l'autre. 

Nous pouvons se dire que nous nous remercions pour le fait d’avoir grandi ensemble et se souhaiter bonne route, car nous n’avons pas d’autres choix que d’accepter de vivre une part ds l’incertitude !"


Hana Dayan
💕

Revenir sur la question de l’amour ou la dépendance nous incite á relever la confusion qui existe entre ces deux concepts.

Souvent notre cœur ne nous envoie pas les bons signaux, il peut nous faire sournoisement croire que nous sommes tombés fou amoureux-ses alors que nous sommes juste en train de combler un vide, un gros vide. Et cela fait tant de bien qu'il soit enfin comblé qu’on à la sensation de ressentir de l 'amour. Alors que NON !

La dépendance peut nous faire ressentir des émotions similaires à l’amour mais elle est aussi toxique, la dépendance nous rend aussi jaloux effrayé et nécessiteux.


C’EST QUOI LA DÉPENDANCE ET COMMENT ELE SE MANIFESTE ?


La dépendance affective est une addiction ;   un attachement excessif dont le but est de remplir un vide intérieur.

En effet la dépendance vient combler un manque, elle est vécue comme quelque chose d’insupportable pour celui qui la subit souvent  inconsciemment.

La dépendance se traduit par des relations toxiques de nature conflictuelles qui se réitèrent á travers  un sentiment de rejet ou d’abandon permanent ou encore des comportements inadaptés.

Elle peut aussi apparaître sous l’exemple d'une jeune femme/homme accroc à son travail qui s’oublie entièrement au profit de sa réussite professionnelle, ou encore sous la forme d'une jeune femme/homme brillant-e qui enchaîne les relations toxiques avec des individus manipulateurs autant les uns que les autres.

Quand nous évoquons le mot addiction, nous pensons généralement à l’alcool, aux drogues, aux médicaments…. Or,  ils en existent d’autres formes mieux acceptées socialement telles que le sport, une passion, le fantasme du gain ou encore l’addiction au travail.

Ces addictions sont l’expression d’une réelle dépendance affective, dont l’objectif est de combler un vide insurmontable pour le dépendant affectif. (ce type de dépendance serait aborder plus amplement  dans un prochain article).


L’ATTACHEMENT VS LA DÉPENDANCE


Quand nous sommes attachés à quelqu'un, nous avons beaucoup d'attentes et nous nous sentons contrariés, frustrés ou agacés dès que l'autre ne nous répond pas. Il s'agit d'un amour idéalisé qui ne s'est pas ancré dans la réalité et génère donc beaucoup d'émotions négatives.

L’attachement joue sur une dynamique totalement inverse, il ne calme pas notre égo mais le décuple, en nous plaçant dans une position de domination et de contrôle où nous jouons avec notre partenaire comme avec une marionnette, afin de nous aider à dépasser nos insécurités.

Cette prise de position, nous procure un sentiment de satisfaction souvent inconscient, mêlé d'une dépendance accrue envers la personne qui nous procure cette grisante sensation de puissance.

Quand il s’agit d’un simple attachement, la relation est en partie basée sur une lutte de pouvoir et d’influence.

Chacun veut s’ assurer d’être celui ou celle qui veut diriger la relation au lieu de partager le gouvernail. Nous sommes tous les deux ligotés, et nous voulons être celui/celle qui a les clés.


L'attachement finit toujours par devenir toxique et représente notre propre insécurité affective ou dépendance affective.

Une relation basée uniquement sur l'attachement est donc souvent déséquilibrée car elle a pour fondement la dépendance, la manipulation ou la prise de contrôle sur l'autre. Elle risque donc tôt ou tard de devenir elle-même toxique.

Lorsqu'il s'apparente à de la dépendance, l'attachement n'est qu'une distorsion de l'amour, au même titre que la jalousie et ne constituent donc pas des preuves d'amour.

Ceux sont la dépendance affective et cette jalousie couplées à la peur de la solitude ou l'inconnu, qui nous poussent à nous accrocher à des relations inconvenantes qui nous rendent plus heureux.


AMOUR VS ATTACHEMENT


Dans une relation amoureuse basée sur L'amour, le sentiment d’amour devrait favoriser le calme,  la plénitude et la compréhension de soi.

Il suffit de diminuer son égocentrisme, d’échanger librement, de sentir l’autre et de s’aimer profondément  parce nous sommes bien ensemble.

Nous nous sentons auto-responsables de ce bonheur et nous n ’attendons pas qu’il nous vienne de l’autre.

L'amour est par définition un sentiment  égoïste, mais c'est un égoïsme partagé par deux personnes, face au reste du monde. Une belle relation amoureuse nous permet de devenir moins centré sur nous-même, nous nous encourageons à devenir plus généreux en amour, en temps et en énergie pour entretenir ce lien.

Nous nous ouvrons à l'autre, nous devenons à l'écoute de nous-même tout en étant à l'écoute de l'autre. Nous exprimons librement notre sensibilité, notre vulnérabilité sans se faire juger ou dénigrer, en soulignant mutuellement nos forces.

En revanche, être amoureux ne nous empêche pas d’observer la réalité de notre lien avec notre partenaire. Il est possible, qu’un jour, nous découvrions que notre relation est devenu toxique, malgré les sentiments éprouvés, nous sommes dans ce contexte, capables de reconnaître les incompatibilités, de prendre du recul pour prendre les décisions nécessaires pour notre épanouissement à long terme. 

Alors quand nous sommes dans un lien d’attachement nous observons des comportements toxiques, dangereux, impardonnables, pourtant nous restons.

Face à une preuve flagrante de désamour, d’infidélité ou de tromperie, nous veillons á maintenir le lien en pensant arranger la situation.

L’idée de nous battre pour une relation déjà éteinte et destructrice nous séduit plus que l’idée de répondre à nos besoins intérieurs en mettant fin à cette relation. 

L'amour est un sentiment extrêmement puissant, et les personnes que nous avons aimées, gardent toujours une place spéciale dans notre cœur que nous le voulions ou non, même si la relation affective s’arrête.

Toutefois l'attachement va perdurer en nous faisons souffrir, en passant d’un amour fou á une haine, à une indifférence ou à un oubli.

En conclusion, l'amour est innocent ; il ne mendie pas ; il se vit sans attachement ; sans attente, dans l 'accueil de l’autre, de ce qu'il est dans ses différences. Cela permet de se sentir serein heureux et sûr.

Et vous ?? êtes-vous du coté de l’attachement ou de l’amour ?


Hana Dayan 💕


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Être gentil(le) n’est pas un défaut ; penser aux autres est très important et l’empathie est l’une des qualités la plus appréciée chez les autres. Toutefois, être gentil ce n’est pas dire oui à tout, mais, au contraire, savoir s’affirmer face à l’autre dans une bienveillance assumée ; il s’agit bien d’un état d’esprit bénéfique pour la santé physique et psychique qui se révèle souvent contagieux. POURQUOI MA GENTILLESSE N'EST PAS SUFFISAMMENT RECOMPENSÉE ? Souvent dans les relations de couples une phrase rebondit : « je n’ai pas de chance alors que je suis très gentil(le) avec mes partenaires » Le fait d’être frustrée et triste est un signe qui nous montre que la personne était plutôt dans une « gentillesse intéressée » vu qu’elle attendait un retour de ce qu’elle a donné, cela s’interprète dans sa psychè «je suis gentil(le) je te donne tout ce dont tu as besoin donc, tu dois m’aimer de la même façon » Ce n’est pas en jouant le rôle de l’infirmière, de la sauveuse ou même de la victime que nous allons être aimé pour ce que nous sommes, loin de là !! Derrière ce trop de gentillesse se cache souvent le besoin d’être aimé. Un besoin qui remonte à notre période d’enfance ou nous n’avons pas trouvé notre place faute de considération et de valorisation par rapport à ce que nous étions et non par rapport à ce que nous avons fait.
par Hana Dayan 4 mai 2021
Vous est-il déjà arrivé de penser que vous n'êtes pas aimable ? D'avoir peur de vous engager dans une relation une fois que vous sentez que vous vous attachez à la personne aimée ? De songer à prendre l’initiative de quitter votre partenaire juste parce que vous vous dites que si ce n'est pas vous, c'est lui qui partira ? De rester dans une relation affective qui vous fait souffrir espérant qu’un jour votre partenaire change de comportement à votre égard ? D’avoir peur de renoncer à votre relation juste pour ne pas se retrouver seule ? Si vous répondez positivement à ces questions, vous êtes sans doute touché par la blessure de l’abandon. Le concept des 5 blessures de l’âme (rejet, abandon, humiliation, trahison, injustice) a initialement été mis en lumière dans les travaux de recherches du psychiatre américain John Pierrakos , lui-même inspiré de Wilhelm Reich, médecin, psychiatre, psychanalyste autrichien. Lise Bourbeau en hommage aux auteurs précédemment cité à expliciter ce concept à plus grande échelle dans son livre « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même » que je vous invite à lire. C’est dans ce concept qu’aujourd’hui, nous portons la réflexion sur la blessure d’abandon spécifiquement car elle suscite bien des difficultés dans les relations affectives. D’où vient la blessure d’abandon ? L’origine de la souffrance de l’abandon est le résultat de plusieurs facteurs que nous pouvons énumérer comme suit : • Stade fœtal : le fœtus peut ressentir la blessure d’abandon lorsqu’il est le fruit d’un parent non désirant ou lorsque il perd son jumeau. • Stade la première enfance : à cette phase l’abandon peut être ressenti principalement avec le parent du sex opposé. • Si ce dernier ne désire pas l’enfant ; • Quand l’enfant est éduqué par un tiers ; • En cas de séparations familiales ; • Un changement affectif dû à la naissance d’un autre enfant ; • un enfant surprotégé (endant roi) ; • Absence d’un parent à cause d’un décès, une maladie, parent alcoolique etc. Une blessure peut aussi naître d’un chaos émotionnel qui a été vécu seul par l’enfant. Livré à lui-même il ne partage son mal avec personne d’où l’enracinement des sentiments du rejet et d’abandon. Ayant l’impression d'être abandonné, rejeté, pas aimé et sous-estimé il devient souvent un « être abandonnique » (avoir peur d’être abandonné). Ce traumatisme rebondira dans notre vie d’adulte à l’issu de toutes expériences (mineure ou majeure) telles que : deuils, divorces, séparations, mutations professionnelles d'un conjoint, d'un enfant, désaccords, etc. Quelles sont les conséquences de cette peur d’abandon et comment elle se manifeste ? La peur d’abandon peut se traduire par des attitudes sociales diverses : • Le besoin de reconnaissance de l’autre ; • Le comportement agressif ; • Des attitudes affectives telle que la dépendance amoureuse et le sentiment de culpabilité ; • La co-dépendance (fuir l’autre tout en se nourrissant de sa dépendance) ; • Excès de jalousie ; • Un profil hypersocial ; • Une inquiétude permanente dû au sentiment de vide affectif ; • Le sentiment d’injustice et d’impuissance etc.
Souvent les phrases qui reviennent suite à une rupture sont : nous sommes très différents
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Souvent les phrases qui reviennent suite à une rupture sont : nous sommes très différents l’un de l’autre ou je ne suis pas tombé(e) sur la bonne personne !
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